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Alors que se profilait à l’horizon la commémoration en 1970 du « neuvième centenaire » de l’abbaye d’Orval, la tradition d’une triple fondation monastique était remise en question. Les cisterciens arrivés en 1131 ou 1132 ne se situeraient pas dans la continuité de bénédictins venus de Calabre en 1070 auxquels auraient succédé des chanoines réguliers en 1110. Un dialogue « difficile » s’instaurait alors entre partisans de l’une et l’autre « écoles ». Quatre décennies plus tard, de nouveaux acteurs sont entrés en jeu et l’archéologie médiévale dispose de techniques inédites ou radicalement renouvelées. Un colloque tenu à Orval en juillet 2011 a tenté de faire le point des connaissances. Après quelques exposés consacrés au contexte politique et religieux de l’implantation monastique, une table ronde offrit l’occasion de fructueux échanges entre des archéologues, des historiens et un historien du bâti impliqués dans le dossier de plus ou moins longue date. Quelques avancées significatives sur les origines d’Orval s’inscrivent à l’actif de la rencontre.