جزییات کتاب
Au fondement des sociétés humaines, il y a du sacré. Autant le savoir, et apprendre le secret de fabrique de ce qu'en Occident on appelle le « politico-religieux », en ces temps où le lien social se distend, où la logique communautariste et identitaire semble l'emporter sur ce qui rassemble.Ce livre est le fruit de quarante ans de recherche, par l'anthropologue français le plus connu à l'étranger après Claude Lévi-Strauss, et dont le parcours a été marqué par quatre étapes majeures sur le chemin de cette conclusion fondamentale, chacune d'elles faisant ici l'objet d'un chapitre : il est des choses que l'on donne, des choses que l'on vend, et d'autres qu'il ne faut ni vendre ni donner mais garder pour les transmettre ; nulle société n'a jamais été fondée sur la famille ou la parenté ; il faut toujours plus qu'un homme et une femme pour faire un enfant ; la sexualité humaine est fondamentalement a-sociale. Un livre de référence, modèle de rigueur et de clarté, qui vaut aussi introduction générale à l'oeuvre de Maurice Godelier. « Avec une clarté de style et une probité intellectuelle exemplaires, Godelier reprend les grandes questions qui ont été celles de sa vie de chercheur et qui sont celles de la science des sociétés dites primitives : la question de l'échange, celle de la parenté, celle de la filiation, celle de la sexualité et celle de la société elle-même. »Christian Godin, L'Humanité. « Un ouvrage à plusieurs faces, où sont busculées quelques idées reçues, écartées bon nombre d'illusions et proposées des pistes nouvelles pour parvenir à comprendre ce qui façonne ces étranges machines que sont les groupes humains. Manifeste et bilan, plaidoyer pour les sciences sociales, claire synthèse d'un oeuvre déjà abondante, il amorce aussi des analyses qui visent au coeur de notre actualité. Ce qui fait plusieurs raisons de lire. »Roger Pol-Droit, Le Monde des livres. « Maurice Godelier engage une réflexion serrée sur le fondement et l'utilité de l'anthropologie pour répondre à tous ceux qui en appellent à sa disparition. »Page des libraires. « Un ouvrage passionnant. »Le Journal du CNRS. « Une puissante incitation à penser les sociétés humaines. »Baptiste Eychart, Les Lettres françaises.