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Défendre et promouvoir le nucléaire après Fukushima, c'est de l'insolence politiquement incorrecte en regard du tsunami médiatique qui s'est ensuivi. Les médias ont annoncé la fin du nucléaire. Le monde germanique n'a pas résisté face aux images de ces centrales éventrées - les seuls clichés dramatiques disponibles, puisque la culture japonaise interdit de montrer celles des 20'000 victimes du tremblement de terre et du tsunami. Ces dernières catastrophes ont été occultées par ceux qui voulaient faire croire que l'accident nucléaire les avait précédées. Alors, quelles leçons de Fukushima ? Est-il vrai que les défaillances mécaniques de ces installations nucléaires n'ont presque pas eu de conséquences radiologiques sur la santé des populations avoisinantes et sur le personnel de secours ? Peut-on dire que ces défaillances relèvent plus d'une organisation irresponsable et quasi criminelle de la surveillance administrative au Japon que de la technologie nucléaire proprement dite ? Cet essai propose de prendre en considération les faits désormais connus concernant aussi bien les accidents de Fukushima que le déploiement de l'énergie nucléaire dans le monde. Les atouts et les points faibles de la technologie nucléaire sont analysés dans le contexte d'autres formes d'énergie et d'autres technologies jugées essentielles par une société industrielle moderne. En se situant dans un cadre plus vaste, ce livre permet de mieux comprendre pourquoi le nucléaire va continuer sa progression dans des pays aussi divers que la Chine, l'Inde, la France, le Royaume-Uni, les États-Unis, le Brésil et les pays du Nord de l'Europe, avec au total peut-être quelque 150 nouvelles centrales sur trois décennies. Le débat nucléaire en Suisse fait rage, l'auteur s'y intéresse de près, comme au rôle que le nucléaire joue et continuera encore de jouer pour l'approvisionnement du pays en électricité, cette électricité que la nouvelle politique énergétique du Conseil fédéral pourrait sérieusement fragiliser. En se positionnant à contre-courant, l'auteur n'est cependant pas seul à penser que le nucléaire a sa place dans la production d'électricité, comme socle d'un approvisionnement sûr et fiable - en complément indispensable des nouvelles formes de production soumises aux caprices du temps. D'éminents penseurs ainsi que des représentants historiques de la mouvance écologique l'ont dit bien avant lui, entre autres Patrick Moore, cofondateur de Greenpeace, et James Lovelock, l'un des fondateurs du mouvement écologique.