جزییات کتاب
On aimerait qu'un aussi joli livre fût aussi un bon livre. Cent cinq planches, deux cent quatre-vingt quatorze textes, une présentation typographique excellente ; quelquefois même une illustration excessive : à quoi bon donner le fac-similé de textes encore accessibles, tels que, par exemple, les n. 7, 21, 51, 77, 133, 171. ou le dessin de 175, 177? Des photographies eussent assurément rendu plus de services que des dessins qui déforment et interprètent toujours. On ne reprochera pas davantage à l'auteur de n'appliquer dans la présentation de ses textes ni le système dit de Leyde ni celui, plus simple, et auquel il se rallie plus ou moins, que L. Robert préconise, mais un procédé mixte où l'on se retrouve tant bien que mal. On ne lui fera pas davantage grief d'avoir répété deux cent quatre-vingt quatorze fois l'inutile formule « the stone bears the following inscription » qui eût pu être économisée intégralement ; on ne pourra que regretter les oublis qui ont fait éviter de numéroter les lignes des textes — ce qui est bien incommode, ou d'indiquer une date approximative, chaque fois que la chronologie n'était pas mentionnée expressément dans le texte. Visiblement l'auteur s'est appliqué à constituer ses bibliographies et si elles sont incomplètes ce n'est souvent dû qu'aux progrès de nos connaissances et aux publications nouvelles : on ajoutera ainsi à la p. 162 la référence au livre récent de C. H. E. Haspels, The Highlands of Phrygia, I, p. 167, où la certitude d'un sanctuaire de Men à Avdav — Tesvikiye — confirme l'hypothèse de L. Robert, Hellenica, X, p. 16. Ce sont là des manques inévitables, inhérents à la nature de la documentation et de nos travaux. L'essentiel n'est pas là.