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Il reste en apparence bien peu de traces des fortifications qui défendaient les sitesanatoliens au début du premier millénaire av. J.-C.1. Les murs de Gordion, de Smyrne, deSardes ou de Larisa sur l’Hermos rappellent pourtant qu’entre l’âge du bronze et l’époqueclassique, deux périodes d’intense activité dans le domaine de l’architecture militaire, lespopulations d’Anatolie ont construit des murs dont les qualités techniques n’ont parfois rien àenvier aux ouvrages des époques précédente et suivante. La période comprise entre le Xe s. etle VIe s. a en effet livré un grand nombre d’ouvrages fortifiés qui se définissent d’abord parleur diversité. Ils ont beaucoup souffert de l’activité urbaine postérieure et nombre d’entre euxont dû disparaître dès l’antiquité. Les documents archéologiques sont toutefois asseznombreux pour que l’on puisse en proposer une étude d’ensemble qui, en raison du caractèrelacunaire des sources exploitées, se caractérise par sa dimension exploratoire.