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La souveraineté d’un peuple ne peut s’exercer dans l’ignorance des droits, libertés et responsabilités de toutes les personnes qui se trouvent sur son territoire, ni de ceux des autres peuples. Souveraineté et coopérations- La souveraineté est un bien communLa souveraineté d’un peuple constitue la légitimité d’un régime démo-cratique ainsi que celle de l’État et des institutions chargés de représen-ter ce peuple. La souveraineté est l’exercice de l’ensemble des droits de l’homme, (avec les libertés et les responsabilités qu’ils impliquent) par des personnes au sein de communautés politiques, qui sont ainsi défi-nies comme démocratiques. Un peuple se constitue dans la mesure où les personnes qui se reconnaissent comme membres s’efforcent d’exer-cer une volonté et une responsabilité communes à l’égard de la gouvernance des grands systèmes qui structurent la vie en société, et à l’égard des droits et libertés de chaque personne qui se trouve être concernée par les décisions communes. Cela implique que la souveraineté d’un peuple ne peut s’exercer dans l’ignorance des droits, libertés et respon-sabilités de toutes les personnes qui se trouvent sur son territoire, ni de ceux des autres peuples. Démocratie interne et externe sont de fait inséparables.Souveraineté et coopérations semblent souvent en opposition. Pourtant, si toute souveraineté se développe sur la base de principes universels assurant la libre coopération entre toutes les personnes, seules ou en commun, il ne peut y avoir de souveraineté sans une gouvernance démocratique des diverses formes de coopération. Tous les acteurs so-ciaux devraient pouvoir tendre à un large consensus en faveur d’une approche politique exigeante basée sur les droits de l’homme.