جزییات کتاب
Un malade doit-il connaître la vérité, toute la vérité, rien que la vérité ? Tout médecin est un jour amené � se demander s’il doit annoncer � son patient le résultat d’un diagnostic, d’un pronostic.Que dire ? À qui le dire ? Comment le dire ? Quand le dire ? Où le dire ?Autant de questions, parmi tant d’autres en cancérologie, auxquelles il faut apporter une réponse satisfaisante et cohérente dans le cadre de la mesure 40 du premier Plan Cancer. Le malade a le droit de savoir et de tout savoir, mais il a aussi le droit de ne pas savoir. Pénétré de ces droits contradictoires, le médecin porte seul la responsabilité de choisir s’il convient ou non de dire. Comment appréhender les besoins, le désir profond, avoué ou inavoué, l’intériorité du patient, sans trop en dire pour ne pas instiller le doute, la méfiance, l’angoisse et le désarroi.En cancérologie, la question n’est plus : « faut-il dire la vérité au malade ? » mais « comment dire la vérité au malade ? ». La parole peut être une maltraitance si elle ne prend pas en compte l’histoire de chaque patient. Comment amortir la brutale révélation d’un cancer sans mentir, tout en veillant � préserver l’étincelle d’espoir nécessaire � la mise en œuvre du parcours thérapeutique ?Cet ouvrage n’a d’autre ambition que d’instaurer une réflexion sur cette question difficile, tout en apportant des éléments de réponses concrètes dans le respect du malade et d’une médecine plus humaine.Les auteurs proposent la mise en pratique de repères « mnémotechniques » P.R.O.S.E.I.C. qui sont le fruit de recommandations d’experts et d’une expérience clinique. De nombreux témoignages de malades mais aussi de soignants enrichissent cet ouvrage très pragmatique.